Un voyage introspectif dans l’enfance, retranscrit sur scène. Une mise en abîme de l’évolution humaine, de l’enfant à l’adulte, tout en explorant les racines de notre humanité. Asfar Shamsi partage des fragments de vie à travers l’évolution des peurs qui jalonnent les âges. Une représentation qui touche le cœur et l’âme de chacun et amène les auditeurs aux rires comme aux larmes.
Une représentation parfaite de l’artiste au sein de la société. Une société fortement critiquée par le biais d’une musique n’ayant pas peur de jouer avec la frontière entre les différents genres.
La représentation de la complexité de l'être (trans)humain : Une assemblage de mécanismes et d'émotions
L’artiste est accompagné·e de deux musicien·ne·s : un·e percussionniste jouant sur une batterie électrique et un·e claviériste alternant entre électronique et instruments acoustiques. Cette liberté électro-acoustique permet à Asfar Shamsi de nous emporter à travers différents genres musicaux et ose aussi les combiner :
Rap, pop et électro forment un triangle sonore avec lequel l’artiste aime jouer, rappelant par moments Stromae.
Ces hybrides de genres, ajoutés à une scénographie et une chorégraphie mécanique ajoutent un côté robotique et soulèvent alors le paradoxe d’un robot animal : Un parallèle profond entre les sentiments purs et naturels d’un être humain dans son titre Animal et la déshumanisation de l’artiste avec des sonorités électroniques, comme dans Grands Ensemble . Un univers très marquant et palpitant pour chaque auditeur présent à son concert.
Vivre une performance d’Asfar Shamsi, c’est plonger dans un univers à la fois complexe et accessible. Une expérience à ne pas manquer.
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